Cet ouvrage s’intéresse à un type particulier de mobilité, à savoir celle des enseignants du premier degré dans le cadre de l’échange franco-allemand.
L’étude se base sur une large collecte de données et apporte une contribution novatrice et empirique à la recherche spécialisée sur la mobilité en livrant un aperçu d’une forme de mobilité peu étudiée jusqu’à présent.
L’étude veut mettre en lumière les multiples manières dont les enseignants concernés, ayant passé une année ou plus à enseigner dans le pays partenaire, évaluent rétrospectivement les apports de cette aventure qui s’apparente à bien des égards à un voyage analytique. Comment se sont-ils approprié les ressources, comment ont-ils géré les contraintes ? Quel regard portent-ils sur leur cheminement avant et après la participation à l’échange ? Que deviennent les acquis à l’épreuve du retour ? Sont-ils transmissibles et transférables dans l’institution du retour ? Ces questions et bien d’autres ont fait l’objet de la discussion avec les auteurs.
Une cinquantaine de personnes, parmi elles, des anciens, actuels et nouveaux participants du programme d’échange des enseignants du premier degré ainsi que des représentants des Kultusministerien, ont assisté à la présentation de la publication par ses auteurs, Marion Perrefort et Martin Bauch. Après leur intervention concernant l’étude, une ancienne participante à raconté son expérience et expliqué son vécu en tant qu’Allemande à l’étranger et ce qu’elle avait pu intégrer à son quotidien professionnel allemand en revenant de France.
La version française de cet ouvrage est parue chez Téraèdre sous le titre L’échange franco-allemand des enseignants du premier degré. Paroles partagées.