Qui es-tu ?
Schmachtel, Frédéric, tombé dans le franco-allemand à la naissance, mais j’en découvre de nouvelles facettes tous les jours.
Je travaille pour l’OFAJ depuis 2015, longtemps en tant que touriste, à mi-temps, mais dernièrement, un grand projet a nécessité que j’amarre plus sérieusement à la galère OFAJ.
Ce grand projet, c'est Regio Lab. Tu nous expliques ?
L’idée est née entre partenaires d’un ancien projet Interreg, « Réussir sans frontière », porté par la région Grand Est de 2016-2018. En plein COVID et après une réforme en France qui a décalé des compétences en matière de formation professionnelle, on faisait face à des enjeux à court, moyen et long terme assez énormes. Nos partenaires proposaient une approche de laboratoire d’idées et d’initiatives. L’OFAJ avait déjà créé des partenariats pour un soutien à petite échelle, mais là, l’occasion s’est présentée pour créer un projet beaucoup plus ambitieux avec les autorités éducatives et administratives françaises, allemandes, les chambres des deux côtés de la frontières, des acteurs associatifs…
Le résultat est un projet Interreg avec 25 partenaires qui s’engagent autour de 5 axes de travail qui vont de la sensibilisation dans les collèges et lycées jusqu’à la mise en place d’un réseau alumni de jeunes ayant effectué une alternance transfrontalière, en passant par des formations pour enseignants, un application de rallye interculturel, un projet pilote d’orientation professionnelle avec 8 établissements, des « labos thématiques » pour discuter d’enjeux à un niveau stratégique…
Et pour pouvoir coordonner ces nombreuses actions, l’OFAJ s’est implanté à Strasbourg, avec un bureau de projet au Kaleidoscoop, nouveau lieu emblématique de la coopération transfrontalière dans le port du Rhin.
Le programme Interreg permet un cofinancement de l’Union européenne pour des projets de coopération transfrontalière, et qui veille à intégrer tous les acteurs importants sur place.
Regio Lab serait une réussite pour toi, si …
… les dispositifs qu’on veut tester sont efficaces et se pérennisent, mais aussi si, en 2026, lors de notre conférence de clôture où on invitera des représentants d’autres régions frontalières, notre démarche inspire des coopérations ailleurs en Europe…