Avant de devenir secrétaire général adjoint de l’OFAJ, il œuvrait concrètement au rapprochement des peuples en alliant sa passion pour la musique et sa carrière de diplomate. Bernard Lallement était conscient que la coopération entre la France et l’Allemagne n’était pas seulement économique, mais qu’elle devait se construire grâce à une société civile dynamique et impliquée. Animé de cette conviction, il a fondé et dirigé les quatre premières chorales franco-allemandes (CFAs). Il est persuadé que les rencontres autour de passions communes permettent de lier des liens d’amitié forts et suscitent l’envie de mieux connaitre l’autre. Il créé la première chorale franco-allemande à Berlin en 1965 alors qu’il travaille pour le Gouvernement militaire français de Berlin-Ouest, la deuxième à Munich en 1968 lorsqu’il occupe le poste de consul général adjoint, la troisième à Paris en 1971 quand il rejoint le ministère des Affaires étrangères et la quatrième à Bonn en 1980.
Quand il devient secrétaire général adjoint de l’OFAJ en 1980, il œuvre à accroitre la mobilité et le rapprochement des jeunes. Il contribue notamment au lancement des échanges scolaires entre La Réunion et le Schleswig-Holstein. L’OFAJ lui est très reconnaissant et continuera à faire vivre son engagement et sa volonté de rapprocher les peuples.